Souffle Mots

En Vie

22nd avril 2011

En Vie

Salut !

Je vous présente aujourd’hui un poème écrit vers Janvier ou Février, j’aime beaucoup cette forme vous aurez pu le remarquer.

Je vous parlerai de l’Irlande plus tard, quand j’aurai un peu plus de confort et un moyen de transférer mes photos.

Qu’en pensez vous ?

Bye et bonne lecture.

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En Vie

Envie de tout détruire à coup de passion,
De blesser, de nuire par simple déception
D’infliger la douleur déformant mon visage
D’épancher la rancœur en déversant ma rage.
Contusion.

Envie illicite de caresser une âme
Descente interdite dans le cœur d’une femme,
D’effleurer une main avant qu’on s’en empare
D’éclipser l’inhumain flottant sur vos regards
Simple écart.

Envie de consumer, de replier mon être
Dans la nuit m’abimer pour enfin disparaître.
Quand afflue la marée dans nos yeux fuyants,
Lunes. Comment percer les étoiles d’océan ?
Tremblements.

Envie de posséder comme les démiurges
D’enchainer au papier les folies que l’on purge,
De perdre haleine d’avoir trop éprouver
Seule sur la scène j’ai des rêves à sauver.
Je m’insurge.

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2nd avril 2011

Passion

Salut !

Récemment j’ai participé à un concours d’écriture où il fallait écrire une lettre ouverte à Oscar Wilde…et j’ai gagné ! C’est pourquoi cette semaine prochaine je pars 3 jours en Irlande ! Je vous en parlerai plus longuement dans les posts suivants.

Sinon je vous montre aujourd’hui un poème écrit il y a quelques mois. Qu’en pensez-vous ?

Bye et bonne lecture.

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Passion

Sais-tu combien de fois j’ai caché les soupirs,
Tremblements d’une voix qui s’enfuit sans mot dire,
Quand retombe l’espoir, que l’océan s’élève,
Et noie l’illusoire, l’insaisissable rêve
De toujours ?

Sais-tu combien de fois j’ai étouffé les cris
D’une plume en émoi qui chaque jour écrit
Les émotions nues, cachées sur une feuille
Mais jamais n’atténue la douleur de l’écueil,
Abcès d’encre ?

Sais-tu combien de fois j’ai recouvert la honte
Sous un masque de soie que la raison n’affronte ?
Fuyant les reproches, effrayée des questions
Les larmes s’approchent, entament l’ascension
Du regard.

Sais-tu combien de fois mon cœur t’a poursuivi ?
Que veux-tu donc de moi ! Tu joues de mes envies
Tu asphyxies, Passion ; tu enserres la vie.
Furtive rébellion, cependant n’asservit
Le poète.

J’ai oublié de compter, je n’ai fait que rêver.
J’ai oublié de compter, ton fardeau m’obsédait
Mais je me souviendrai de ces tendres sourires,
Je me souviendrai des éclats de nos rires
Tous les jours.

dd

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