Simplement pour te dire…
Salut !
Oui je sais, ça fait deux semaines que je n’ai pas posté, désolé, mais je n’ai plus de textes "en réserve"…gros problème
Je pense donc que je ne vais plus pouvoir tenir le rhytme d’un texte par semaine…enfin, on peut toujours essayer.
Sinon, voici mon dernier poème, un peu long avec ses quarante vers. Je suis enfin arrivée à alterner correctement rimes féminines et maculines, la prochaine fois j’essaierai la consonne d’appui
Quand vous le lirez, regardez le seulement s’il vous plait d’un point de vue littéraire
Voilà, bye.
Simplement pour te dire…
Au bout de deux ans, toujours aveugle et sourd,
Aux cris et maux du coeur, à mes poèmes d’amour,
N’as tu pas remarqué mes sourires avides ?
-Je dois te l’avouer ils étaient bien timides. -
C’est la première fois que j’ai perdu l’espoir,
J’ai tout abandonné si tu tiens à savoir,
Jamais je n’oublierai, ce serait une injure,
Je m’en souviendrai, crois moi je te le jure !
Tu n’avais pas compris; mon amour, ma douleur,
Que c’était toi même l’essence de mes pleurs.
Rappelles toi jeudi: mon coeur telle une pierre,
Lourd de ma tristesse…c’était l’année dernière.
Tu m’avais demandé quelle était la raison;
Je n’avais pas osé, aujourd’hui je réponds :
Toi. Car mes sentiments, guidant l’aiguille folle,
De mon coeur tourmenté te désignaient pour pôle.
Mon amour inconscient, près de toi me poussait,
Tel un blizzard sournois qui venait m’embrasser.
Perdue, j’errais longtemps dans ce désert de glace,
Comprenant que jamais je n’y aurais ma place.
L’espoir de lumière n’était qu’une illusion,
Le besoin le désir, d’une folle évasion.
Mon rêve de soleil n’était qu’une chimère,
Tous les jours te voyant, enchaînée à ma Terre.
Un an j’ai cultivé un arbre, mais en vain,
Jusqu’à l’éclosion des fruits de mon chagrin.
De mon jardin secret mes larmes bien trop mûres,
Sur le sol tombèrent, abattant mon armure.
Ce lourd poids qui toujours à mes branches pendait,
Je sentis, soulagée, sous la pression céder.
Mes sanglots chutèrent, tel au sol une pomme,
Par la gravitation…ou par amour d’un homme.
Pourquoi donc te mentir ? Oui; tu m’as fait souffrir,
Cependant grâce à toi des fleurs ont pu fleurir,
Et tout au fond de moi je suis reconnaissante,
Que tu ais fait murir une femme naissante.
Longtemps je me suis tus, au fil de mes mots,
Cachant mes sentiments, dissimulant mes maux,
Les divulguant à peine à une feuille blême.
Aujourd’hui j’ose; Yann : je te dédie ce poème.
posted on mars 6th, 2008 at 21 h 10 min
posted on mars 8th, 2008 at 14 h 00 min
posted on janvier 1st, 2009 at 15 h 28 min
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posted on janvier 2nd, 2009 at 13 h 48 min