Souffle Mots

Larmes blanches.

27th janvier 2010

Larmes blanches.

posted in Poèmes |

Salut !

Je vous présente aujourd’hui un poème écrit pour un sujet d’écriture d’invention d’un bac blanc de français.

J’espère qu’il vous plaira,

Bye et bonne lecture.

_________________________________

 

Larmes blanches

 

Je ne ris plus, je ne souris plus : je le pleure.

Les sanglots saccadés d’une âme déchirée

Bombardent mon coeur. Notre espoir est enterré.

Parviendrais-je un jour à tuer la douleur ?


Perfide famine, tu nous condamneras !

J’entends à notre porte frapper la misère,

Cachée dans l’ombre la destruction nous lacère :

Je sais que jamais notre futur ne sera.


Les larmes des anges ruissellent du toit,

Traçant dans nos yeux le reflet de l’injustice.

Bien trop d’années avant qu’on ne les punisse

S’éteindront. Pourquoi t’ont-ils séparé de moi ?


Les mains jointes je forme l’arme de la peur

Pour briser le malheur. Tous criaient «der des der» ;

Papa, pourquoi jouez-vous encore à la guerre ?

Je ne ris plus, je ne souris plus : je me meurs.

 

This entry was posted on Mercredi, janvier 27th, 2010 at 8 h 09 min and is filed under Poèmes. You can follow any responses to this entry through the RSS 2.0 feed. You can leave a response, or trackback from your own site.

There are currently 8 responses to “Larmes blanches.”

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  1. 1 On janvier 27th, 2010, Julien said:

    Très jolis, mais très sombre aussi. Comme souvent :)
    J’espère au moins que tu as eu la note maximal pour se devoir car tu le mérite.
    Bises, à bientôt

    Julien

  2. 2 On janvier 29th, 2010, Thierry Benquey said:

    Abandonner l’espoir c’est sombrer plus profond que le noir. Quelque part il y a une lueur, elle beaucoup plus forte que la peur.
    Amitié
    Thierry

  3. 3 On février 6th, 2010, Sandrasbz said:

    Et tu n’as que 16 ans ? Tu écris vraiment très bien ! Continue : tu as du talent. Oui, c’est un peu sombre, mais c’est très bien mené. Bravo !

    Bises,

    Sandra

  4. 4 On février 7th, 2010, talisman said:

    Salut,

    Merci à vous trois pour vos commentaires qui comme toujours me font très plaisir.
    Non Julien, je n’ai pas eu la note maximale, il y a des directives et des critères que je ne respecte pas toujours, me laissant emporter par le poème et faisant passer très vite en priorité la plaisir de l’écriture à la recherche de la bonne note. Mais qu’importe le poème a également plu à la prof.
    Je suis d’accord avec toi Thierry sur la victoire de l’espoir mais dans ce poème je voulais surtout dénoncer l’horreur de la guerre et d’après moi le meilleur moyen c’est de contraster entre l’innocence d’un enfant n’ayant rien fait mais subissant néanmoins la misère, et le destin qui leur est réservé. Je préfère toujours dans ce cas là penché vers la « brutalité » (d’où le dernier vers).
    Je te remercie Sandrasbz pour tes encouragements :)

    Bye,
    Talisman.

  5. 5 On juillet 31st, 2010, papillon said:

    salut,
    plutôt triste ce poème, mais vrai, la guerre est horrible, mais elle existe encore pour des bouts de territoires ou des chefs qui se bagares pour des détails et ce sont les plus faibles qui en subissent souvent les conséquences ! >_<
    et ce texte en est le parfait exemple.

  6. 6 On août 2nd, 2010, papillon said:

    ton poème Larmes Blanches m’a beaucoup touché, j’ai du coup écrit un poème du même thème :
    j’ai fait comme toi, j’en ai écrit un poème:

    Vérité cachée (vu par un enfant) :

    Depuis maintenant plusieurs jours
    J’attends ton retour
    Je trouve cette attente pénible
    Comme si ce n’était plus possible

    On me dit que c’est pour bientôt
    Mais je n’y croit plus trop
    Les avions déchirent le ciel
    Comme s’ils le griffaient avec leurs ailes

    Dehors, on entend des coups de feu
    Je commence à avoir les yeux vitreux
    Comme un pressentiment qui me dit
    Ça y est, il est partit

    Papa, pourquoi es-tu parti ?
    On était si bien ici
    Tous les deux
    On était heureux

    Pourquoi t’a ton fait ça ?
    Tu ne le méritait pas
    Maintenant je suis le seul enfant
    Au milieu de se spectacle désolent

    On vient me chercher
    Je vais te retrouver
    Plus au milieu de tout ces pilori
    Mais au paradis

    dit moi si ça te plait

    si tu pouvais me dire se que tu en penses, ça me ferai plaisir ^-^

  7. 7 On août 2nd, 2010, talisman said:

    Salut Papillon,

    Je suis ravie que ce poème t’ai touché car cela en est le but et encore plus que tu y trouves l’inspiration pour écrire toi même ! D’après moi la littérature est une histoire de partage (d’idées, de thèmes, de conseils et de critiques…) et cela me rempli de joie de voir que l’envie d’écrire est contagieuse !

    En ce qui concerne ton poème je l’aime bien. Une image que j’apprécie particulièrement et pour laquelle je te félicite est la comparaison des avions et des ailes où le terme « griffaient » marque bien la douleur et le déchirement. je trouve également intéressant les questions en débits de strophe 4 et 5 car ce parallélisme de structure pointe l’égarement de l’enfant et l’injustice car nous ne pouvons formuler aucune réponse valable.
    J’ai cependant deux remarques à effectuer sur des éléments qui je pense pourraient être améliorer ou modifier (ce n’est que mon avis) :
    - l’adjectif « vitreux » me semble dur à l’oreille et j’ai toujours tendance à pencher vers des métaphore comme « j’ai des folies qui enflamment mes yeux » mais peut-être est-ce volontaire de ta part pour montrer la dur réalité des conflits…
    - Dans la strophe 3 et 4 il y a répétition trop proche je pense du verbe « partir ». Tu peux le remplacer par un autre verbe comme : « Papa pourquoi t’ont-ils ravis ? »
    Je te félicite sinon pour tes rimes car il y en a certaine auxquelles je n’aurais jamais pensé.

    Voilà mes conseils, merci de me faire partager ton poème.
    Bye,
    Talisman.

  8. 8 On août 3rd, 2010, papillon said:

    Merci, ça me fait plaisir que çe te plaise, mais je ne savais pas quoi mettre à la place du verbe « partir », encore merci.
    (mon frère à rigoler en le lisant, je vois pas ce qu’il y a de drôle dans ce poème…)

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