Petit texte
Salut!
Voici un petit texte pour pas laisser mon blog trop longtemps sans nouvelle. Je ne lui ai pas donné de titre, ce n’est ni une histoire, ni un poème, juste quelques mots que j’avais écrit dans un petit moment de déprime et qui me plurent après…
Je voulais savoir ce que vous en pensiez, est-ce que je fais bien passer les sentiments? Encore une chose, vous inquiétez pas du thème, c’est exagéré!
______________________________________
Je pris ma plume et regardait, l’oeil vide de tous sentiments, la feuille blanche sur mon bureau. A chaque fois que j’inspirais c’était un poignard qu’on enfonçait dans mon coeur faisant progressivement remonter à la surface mes larmes et ma tristesse. J’ignorais la raison de mon désarroi. Dans la journée personne ne m’avait infligé de peine et même si parfois l’ennuie m’avait gagné à ma connaissance rien n’aurait pu provoquer l’état dans lequel je me trouvais. Plus envie de vivre, de sourire, d’avancer, envie de mourir, de disparaître. Je me sentais faible et seule. Et dans le tourbillon de sensations qui engloutissaient mon coeur je ne distinguais que la peur et l’incompréhension. Alors j’attrapais un morceau de papier dans le but de mettre à plat mes idées. J’empoignais mon stylo et sans difficulté commençais ce texte. Avant tout je voulais déverser mes sentiments, ne plus avoir ce poids en moi, faire fuir de mon âme en l’implantant dans un bout d’arbre. Petit à petit, comme guérie, ma tristesse se dissipait laissant au dessus de ce texte une jeune fille perdue et épuisée. Mais je ne pouvais m’arrêter, je ne devais pas m’arrêter d’écrire, car quand mon corps ou mon esprit n’étaient pas occupée je sentais une petite force taper contre mes paupières. Je la refoulais au fond de moi à l’aide de mots, à l’aide de phrase. J’avais envie d’oublier, quoi je l’ignorais. De disparaître, de m’endormir, ou de pleurer pour me vider. Mais rien n’y faisait, cette chose me rongeait de l’intérieur de l’intérieur, essayait d’attirer mon attention. Je résistais, tentais de la faire sortir, mais elle se raccrochait au petit coin de désespoir logé dans mon coeur où j’étais si faible. Je n’osais pas me relire, je n’osais pas stopper ni parler: j’avais peur de ce qui pouvait arriver. Alors une lueur d’espoir éclaira mon sombre tableau: travailler, se remplir l’esprit de mots incompréhensibles, les retenir pour ne pas songer au reste. Doucement je levais ma plume, regardais l’effet que ça avait sur mon humeur, et prudemment, relisais mon texte avant de le ranger dans un tiroir, tout comme mon désespoir.
posted on mai 27th, 2007 at 8 h 49 min
posted on juin 5th, 2007 at 19 h 54 min
posted on juin 7th, 2007 at 9 h 57 min