17th octobre 2008

Mes lectures de l’été. (2/2)

Salut !

Ces deux dernières semaines j’ai aligné stage d’astronomie et conférence de littérature / astronomie (super une conférence qui marie mes deux passions !).

Vous savez, un jour je vous avais parlé d’une histoire que j’écrivais pendant l’été, eh bien j’ai fini de la dactylographier ! Vingt pages en moins à taper mais vingt pages en plus à relire et à corriger…

Sinon je vous présente aujourd’hui la fin de mes lectures de l’été. J’espère que ces brèves descriptions vous donneront envie de lire les livres.

Bye, et bonne lecture.

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4-  La guerre des chocolats de Robert Cormier.

Amoureux du chocolat et de la littérature, ce livre est pour vous.

Personnellement je suis entré dans l’histoire au bout de 30 pages. Cela peut sembler long pour certains, mais après ces trente pages, il est dur de s’arrêter. La première difficulté rencontrée est notamment le fait que les chapitres soient très courts, ils ne durent parfois qu’une seule page ! De même, on passe très vite d’un personnage à un autre et il faut s’habituer à chacun bien qu’ils ne soient pas très nombreux (environ cinq principaux). J’ai particulièrement apprécié le point de vue interne qui nous permet de voir les évènements sous des angles très différents en fonction des personnages.

Les rebondissements sont constants, et les journées en apparence toutes semblables, mais en réalité très différentes, nous rapprochent de l’intrigue. L’histoire est très saccadée et rythmée et l’on ne s’ennuie jamais.

J’ai également beaucoup aimé pour une raison plus personnelle; le fait étant que je me retrouvais un peu dans le héros et sa volonté de défier la masse.

L’ histoire se déroule dans un lycée de Nouvelle – Angleterre dans lequel a lieu chaque année une vente de chocolats. Tous les élèves y participent; jamais ils n’ont envisagé le contraire. Pourtant un adolescent, Jerry Renault, refuse.
Dans l’établissement, il y a une société secrète, les Vigiles, dirigée par Archie Costello qui répond aux ordres d’un professeur malintentionné, intéressé dans la vente des chocolats.

Et après la première confrontation entre Jerry et Archie, les problèmes commencent.

Je vous laisse découvrir la suite !

 

5- Fendragon de Barbara Hambly

La première fois que j’ai vu ce livre, le nom tout d’abord, m’a intrigué : Fendragon. Vous savez, chers lecteurs (ça fera pas de mal de changer du "vous" si habituel), que j’aime la fantaisie, alors je l’ai sortie de l’étagère et la couverture m’a directement accroché : des couleurs à la fois vives et sombres éveillant en moi une grande curiosité. Bien sûr je ne m’en suis pas arrêté là. Je me suis accroupie, j’avoue que ce n’est pas toujours pratique si je porte une jupe, une veste que je m’efforce de ne pas faire trainer au sol, et un sac posé en équilibre sur mes genoux, et j’ai lu la quatrième de couverture. Elle se résumait pour moi, en une phrase :

"Je suis Morkeleb le Noir. Je ne suis et ne serai l’esclave de personne, encore moins d’une femme humaine."

En fait, c’est l’histoire d’une magicienne et compagne du Fendragon des légendes, Jenny Waynest. Après l’arrivée d’un étrange messager qui supplie son époux, John Aversin, de porter secours au Roi, elle s’engage dans les dédales des intrigues, où se croisent les enjeux personnel de Zyerne, une terrible sorcière, et les conflits interraciaux. Mais au fond, les méandres du coeur et de l’esprit ne sont-ils pas plus compliqués ?

J’ai beaucoup aimé ce livre, dans lequel on entre dès la première page et qui ne nous quitte qu’à la dernière (sauf à la fin des chapitre si on fait un effort). Le nombre des personnages est réduit ce qui nous permet de nous attacher à chacun, et le suspens est maintenu jusqu’à l’avant dernière page (soyons précis).

Le seul défaut est probablement la taille : trop petit. Mais au moins on n’a pas le temps de s’en lasser.

Ce livre trônant désormais dans mes favoris je vous le conseille vivement.

3- L’alchimiste de Paul Coehlo

 Mon père me dit souvent de lire tel ou tel livre. Ce fut le cas pour La Belgariade ou L’assassin royal et je lui en suis très reconnaissante. Ce conte fait partie de cette catégorie.

Dans cette histoire, le héros, Santiago, jeune berger ayant toujours vécu en compagnie de ses brebis, décide de partir après la révélation d’une liseuse de rêve disant qu’un trésor serait enfoui au pied des pyramides, et l’étrange rencontre d’un roi.

Il va voyager dans toute l’Egypte dans l’unique dessein de suivre sa "légende personnelle" soit, le but de sa vie.

J’ai beaucoup aimé ce conte (quoi ça vous étonne ? ), au côté très poétique et qui nous fait vraiment réfléchir.

Tout au long, on rapporte à nous même ce personnage, à l’existence avant son départ très banale. On commence à se poser des questions : "Est-ce que j’ai fait le bon choix ?" ou dans mon cas et dans celui de la plupart des écoliers : "Est-ce que je fais le bon choix ?".

En fait, on a tous un rêve (ou plusieurs) et on a juste peur de le réaliser, d’aller au bout…

Ce conte philosophique regorge de rebondissements et grâce à ses chapitre d’une ou deux pages, il est très agréable à lire. Si vous avez besoin d’un coup de pouce pour entreprendre un rêve, lisez ce livre !

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3rd octobre 2008

Douce caresse / Attrape Bonheur

Salut !

En français on a eu plusieurs textes à écrire ces dernières semaines, je me suis régalée :)

Alors je vous en présente deux aujourd’hui. Il fallait essayer dans le premier d’imaginer un texte où, comme Francis Ponge, on décrivait un objet ou un élément de la nature avant de donner son nom.

Dans le second, nous devions choisir un jeu de mot et le mettre en application. J’ai choisi le pentagramme, et comme disait Ponge : "Je ne choisis pas les sujets faciles". Cela consiste à écrire quelques lignes où chaque mot doit commencer par une lettre de l’alphabet, et bien sur dans l’ordre ! J’ai du m’y reprendre à deux fois car je ne pensais pas pouvoir insérer w x y et z.

Bye, et bonne lecture.

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Douce caresse.

 

Accrochée fermement à la tête du Monde, elle ondule doucement, au gré du vent qui passe, tremblotante chevelure. Elle se plisse, elles se courbe, danseuse de la nature, dont la robe change lentement au cours de sa vie éphémère…

Fine femme fébrile, au froid ne résiste et devant la dureté des chocs, des poignes qui la tiraillent sans répit, un jour se déchire.

Cependant j’aime tellement me coucher sur son corps frissonnant et de mes mains caresser sa douce peau… mon herbe.

 













Attrape Bonheur.

 

« Attends Bonheur ! » Comme désespérée elle fuit, grande hirondelle insoumise. Jeune korrigan, les mains nues offrent pourtant quiétude, refuge, soutien. Transmettez une volonté, Wotan, Xiuhtecuhtli, Yahvé, Zeus !

 

 

 

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18th septembre 2008

Les gardiens de lumière.

Salut !

Bah voilà, les cours ont repris et comme vous pouvez le remarquer, je suis un peu à la bourre pour cet article.

Il faut dire qu’avec la reprise des cours, toutes mes activités ont recommencées, le rythme s’est accéléré pour moi alors, je cours pour aller à l’escalade, pour revenir du chant…

Je me plaît beaucoup au lycée, nous avons plus de liberté. En SVT on fait de l’astronomie, je me régale !

Je vous présente aujourd’hui un poème et plus précisément un sonnet. Peut-être que je le modifierai un peu plus tard pour rajouter un morceau, je vous le dirais si cela arrive.

N’hésitez surtout pas à critiquer,

Bye et bonne lecture !



Les gardiens de lumière

 

Erigés par la main, dirigés par l’esprit,

Mi-monstre, mi-Dieu, dans un dessein unique.

Mais nous l’avons oublié – N’est-ce donc pas typique -

Ce message même; si durement appris.

 

Fiers géants de métal ancrés dans la pierre,

Vers la lueur des villes il baissent leur regard

Eteint. Mais quand nos coeurs un sombre jour s’égarent,

Près des lampadaires renaît la lumière.

 

Ô pylônes divins, devant l’espèce humaine,

Vous brandissez la foudre arpentant vos veines;

Pour éclairer l’esprit des créatures de chair :

 

« Gardez la lumière, c’est le plus important,

Car de tous les Soleils nul n’est aussi éclatant,

Que le doux sourire d’un être cher. »

 

 

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4th septembre 2008

Mes lectures de l’été. (1/2)

Salut !

Dans quatre jours je reprends les cours…ça va je m’y suis fait. De toute manière je commence à tourner en rond et je ne sais plus que réviser.

J’ai une foule de textes à vous montrer, enfin, disons plutôt une histoire divisée en de nombreuses parties comme le gland. Le gros problème est que je n’ai pas encore trouvé de titre et que je n’ai toujours pas écrit l’épilogue du conte….

Alors je vais vous parler aujourd’hui d’une partie des livres que j’ai lu cet été.

Bonne lecture, de mon article, et peut-être des livres !

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Je vais vous les présenter dans l’ordre chronologique dans lequel je les ai lu.

Voici la première moitié, la seconde suivra plus tard

 

1- Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part de Anna Gavalda.

    Ce livre est un recueil de nouvelles qui attire dès la lecture du titre. Pourquoi ? Parce qu’un on a tous voulu que ça nous arrive un jour. Cette phrase décrit à merveille les désirs simplistes des personnages, tous différents, mais tous emplis d’espoir.

On entre facilement dans chaque nouvelle grâce à une description précise du protagoniste, de sa routine, de ses envies et de ses habitudes ce qui fait que chaque chute nous touche un peu plus car, en plus, ils nous ressemblent : banal, normal…

Presque toutes ses histoires parlent d’amour. C’est un phénomène universel et nous ne pouvons que ressentir de la compassion ou de l’enthousiasme face aux problèmes ou aux réussites des personnages.

De plus j’ai apprécié le fait que ce soit des nouvelles car nous pouvons en lire une sans nous arrêter et le lendemain s’attaquer à une autre. Cela évite toute coupure au niveau de l’intrigue. Nous entrons et nous en sortons, c’est tout.

Voici le titre des différentes nouvelles :

  1. Petites pratiques germanopratines
  2. I.I.G.
  3. Cet homme et cette femme
  4. The Opel Touch
  5. Ambre
  6. Permission
  7. Le Fait du jour
  8. Catgut
  9. Junior
  10. Pendant des années
  11. Clic-clac
  12. Epilogue

 

2- Le club du suicide de Robert Louis Stevenson

 Ce livre du célèbre auteur anglais se compose en trois parties toutes reliés :

- Histoire du jeune hommes aux tartelettes à la crème.

- Histoire du docteur et de la maille de Saratoga

- Aventure du fiacre.

L’intrigue se déroule autour de trois personnages différents en fonction de l’histoire, mais tous ont un lien quelconque avec les protagonistes de la première partie : le prince Florizel et son compagnon le colonel Geraldine. Tout deux vont être conviés, alors qu’ils cherchaient aventure, à un terrifiant jeu de cartes…

Tout le long le suspens est présent et dès la seconde partie, les questions affluent : quel rapport avec Florizel et le Club du suicide ?

J’ai bien apprécié ce livre, divertissant et prenant, dont le style et l’époque sont complètement différente d’ Anna Gavalda.

 

 

3- Chagrin d’école de Daniel Pennac.

 

Après La petite Marchande de Prose que j’avais adoré, j’étais bien décidé à poursuivre mes lectures avec l’humour de Pennac.

Mais ce livre n’est pas doté du même humour que le précédent, bien qu’il nous fasse plusieurs fois sourire et que la quatrième de couverture nous montre un bulletin aux appréciations hilarantes.

L’auteur parle dans ce livre de son enfance en tant qu’un "élève cancre" mais aussi de sa vision actuelle de l’élève en tant que professeur qui tente de leur donné goût à l’apprentissage. Il critique également le système éducatif en général.

Il nous expose donc ce problème en tant qu’acteur et en tant que spectateur.

Il le décrit à travers des dialogues entre lui et ses élèves ou bien par la description des sentiments ressentis au long de son enfance.

Je conseillerais ce roman à tous, en particulier aux "cancres", pour vous ce livre sera une bouffée d’espoir et une  bouée de sauvetage, aux professeurs ou ceux qui voudraient le devenir, car même si vous dispensaient l’enseignement, il faut aussi savoir apprendre à s’occuper des faibles et non des premiers de la classe.

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21st août 2008

Le gland qui voulait devenir grand ! (6° partie et dernière)

Salut !

« Pourquoi elle poste ? D’habitude c’est toute les deux semaines… » vous dîtes vous peut-être. Mais voilà, pour un jour particulier, un article spécial. Je vous montre alors la fin du gland (au sens propre ou figuré, à vous de voir en lisant…).

Cette semaine j’ai fait de la plongée et ce matin j’ai obtenu mon dauphin d’or et ma qualification palanquée !

Hier je suis allée à une conférence d’astronomie, ça faisait longtemps, ça me manquait… Et lorsque minuit arriva et que l’on passa du 20 au 21 août, une pensée me trottait dans la tête : j’ai quinze ans !!

Bonne lecture !

Bye

  1. 1ere partie
  2. 2nd partie
  3. 3eme partie
  4. 4eme partie
  5. 5eme partie
  6. 6eme partie

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Le gland qui voulait devenir grand ! (6° partie et dernière)

    Pendant qu’une petites poignées d’hommes, de femmes, d’insectes, d’animaux, meurt; des milliers naissent, et des milliards vivent sans rien savoir la plupart du temps de ce qui ce trame autour d’eux. A chaque minute, des milliers de gland tombent de leur arbre en rendant leur dernier souffle. A chaque minute, des milliers d’arbre tombent, tuant des milliers de gland. Mais ils sont tellement nombreux que le plus souvent on ne leur accorde même pas une pensée, même pas un Adieu.

    Notre petit héros était là, étendu sur le sol, sans vie, tel des millions de feuilles, tel des milliards de gouttes d’eau s’étant jetées à corps perdu hors de leur nuage.

Heureusement lui, cet enfant, il avait eut le droit à son Adieu, cet instant d’attention semblable à celui que l’on accorde à un bébé avant qu’il ne s’endorme. C’était exactement la pensée qu’avait en ce moment l’abeille, assise aux côtés du gland, en deuil.

Elle pleurait. De petites larmes qui couvraient le sol telle la rosée du matin. Oui; même les abeilles pleurent. On ne le remarque jamais, mais elles savent pleurer. Les pierres aussi pleurent quand on les piétine. Certains diront qu’elles n’ont pas de coeur, que c’est impossible. Mais elles pleurent. Des copeaux de roche très vite emporté par le vent.

Et le sable? Direz vous, pleure-t-il telle les abeilles ? Eh bien non. Le sable ne pleure pas. Il n’est que les larmes des pierres, arrosées de temps à autres, gonflés par la tristesse et le chagrin de certaines abeilles.

Il commençait à faire nuit. L’insecte se leva alors et déplia ses courtes ailes, prêtes à reprendre son envol. « Pas Adieu cette fois mon p’tit. Non; Au revoir. »

 

    Il pleuvait fort et le vent tourbillonnait rendant la tâche des quelques personnes présentes autour du gland encore plus pénible. Il y avait là une araignée, un peu en retrait des autres, qui maudissait le ciel et le rendait responsable de la scène qu’elle avait sous les yeux. Tous la regardaient, étonnés par ses gestes et ses paroles incompréhensibles.

Dans cette petite assemblée rassemblant toutes les personnes que le gland avait rencontré durant son aventure, seul deux papillons se connaissaient. C’était visiblement un couple car ils rayonnaient de bonheur au simple regard de l’autre.

L’un d’eux, sa compagne au bras, discutait avec l’abeille : « Tout est de ma faute…si seulement j’avais su. Quand je suis sorti de mon cocon, je m’attendais à voir le gland assis près de moi tel je l’avais…. » Il ne termina pas sa phrase, un sanglot le parcourant. Sa femme le serra contre elle avec affection : « Ne t’inquiète pas mon chéri, tu n’y es pour rien. Tu ne pouvais pas imaginer qu’une mouche serait capable de…de le…enfin tu me comprends…. « 

L’abeille coupa court à leur lamentations : « Alors mon grand, comment-t’en es tu sorti ?

  • Je ne sais pas vraiment, j’ai juste une vague idée.Vois-tu, quand je me suis réveillé, je n’étais plus accroché à la branche, comme j’aurai dû l’être, mais mon cocon était appuyé sur la dépouille d’une mouche. Je ne sais pas comment c’est arrivé, mais je crois bien que c’est moi qui l’ai tuée. »

Sa compagne déclara ensuite : « Je n’ai pas eu la chance de connaître ce gland mais je lui dois beaucoup. Sans lui, jamais je ne t’aurais connu mon amour. » Elle embrassa alors son mari tendrement.

 

    La nuit était tombée et le groupe n’était éclairé plus que par les lueurs de la Lune. Depuis le début de l’après-midi où avait été fixé le rendez-vous, tous n’avaient fait que reporter, par des raisons parfois saugrenues, l’heure où ils devraient enterrer leur ami. Mais les choses, aussi douloureuses soit-elles, doivent être accomplies, que ce soit un peu plus tôt ou un peu plus tard.

Chacun prit une grande bouffée de l’air frais du soir et réunirent tout leur courage pour les tâches respectives qu’ils devaient accomplir.

Tout d’abord l’ Araignée embauma de son fil divin la dépouille de l’enfant.
Ensuite les trois autres compères élevèrent le gland dans les cieux, battant vigoureusement de leur courtes ailes, puis le déposèrent dans la petite fosse conçue à cet effet.

Finalement, chacun jeta un morceau de terre dans le trou, recouvrant petit à petit le corps blanc et froid de leur ami.

La Lune était au dessus d’eux et semblait veiller sur cette petite troupe. Soudain une étoile filante passa dans le ciel. Etait-ce les larmes de notre satellite ?

 

    Chaque héros a le droit à la reconnaissance.

Chaque héros, aussi petit soit-il, reste dans notre mémoire.

Et si un héros a un grand coeur, empli de compassion et d’amour, alors son corps aussi deviendra grand.

 

    Il était une fois un grand chêne…

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14th août 2008

Le gland qui voulait devenir grand ! (5° partie)

Salut !

La semaine dernière je suis partie à Marseille, c’était super. Malheureusement c’est fini et me voilà de retour chez moi avec un livre d’anglais à lire…même en vacance on a des devoirs, c’est incroyable !

Je vous montre aujourd’hui la 5° partie du conte. J’espère que ça vous plaira.

Bye et bonne lecture !

  1. 1ere partie
  2. 2nd partie
  3. 3eme partie
  4. 4eme partie
  5. 5eme partie
  6. 6eme partie

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 Le gland qui voulait devenir grand ! (5° partie)

 

    Le gland avançait au rythme de la chenille, c’est à dire millimètre par millimètre. Au bout d’une demi-heure ils arrivèrent au pied d’un petit arbre, un mimosa qui avait plutôt la forme d’un buisson bien touffu couvert de petites fleurs jaunes tel la galaxie de soleils.

Au sol il n’y avait rien : Le vide naturel. Seul trois brins d’herbe recouvraient la terre nue. Le gland n’aimait pas cela, ce désert, ce débris de vie l’effrayait. Instinctivement il fit un pas en arrière. La chenille se retourna et regarda l’enfant les sourcils froncés :

« Qu’y a-t-il ?

  • Rien … rien. »

Le gland dévisagea l’arbre de bas en haut et murmura avant de s’élancer à l’assaut du tronc aidé par la chenille: « Finissons-en. »

 

    L’ascension terminée, la chenille se pendit la tête en bas à une branche basse tandis que le gland s’asseyait sur cette dernière. L’enfant observa le paysage autour de lui. Cela faisait un moment déjà qu’il n’avait plus bénéficié de la protection d’un arbre ni du bonheur de dominer le monde de sa petite taille et ce souvenir lui arracha un léger sourire. La chenille se balançait selon son bon vouloir en admirant, l’air béa, l’ange multicolore qui s’était posé sur une pierre grisâtre pour chauffer ses ailes aux doux rayons du soleil.

« Qu’attends-tu ? S’exclama le gland, impatient.

  • Je profite de mes derniers instants de vie. Peut-être ne la reverrais-je plus jamais … »

Une larme glissa et chuta sur le sol aride arrosant ce désert d’un peu de tristesse. Le gland se rapprocha de son ami :

« Ne dis pas de telles choses je t’en prie. J’ai dit que je t’aiderai et je le ferai. Je sais que je ne suis qu’un enfant impulsif et entêté, mais pour une fois, regarde seulement l’ami qui est en face de toi : Fais moi confiance. »

La chenille d’une petite pulsion se redressa :

« On dit qu’aimer donne des ailes; je l’espère. Mais si je viens à ne jamais me réveiller je voudrais te remercier pour tout ce que tu as fait. Sache que je ne t’oublierai jamais : tu es un gland en or. »

Le sourire de l’amoureux disparu alors lentement derrière le voile du cocon que la chenille tissait, résignée.

 

    De nouveau l’enfant se retrouva seul. Son regard se promena dans la nature. Il tomba tout d’abord sur le rondin où il avait rencontré son ami puis il remonta le chemin jusqu’aux restes de la fleur que lui et l’abeille avait saccagée. Que devenait-elle ? Finalement ses yeux s’égarèrent sur la toile de l’araignée littéraire qui retint son attention. Où pouvait-elle bien se dissimuler en l’attente d’une future proie ?

Tandis que son esprit retournait progressivement à son corps, son regard passa sur un chêne :

« Maman … un gland en or, tu as entendu ? C’est grâce à toi. Si je n’avais pas sauté je serais resté un enfant égocentrique et fénéant. Il y a néanmoins quelque chose qui m’échappe. Je pense avoir grandi mentalement et avoir attendu assez longtemps, mais Maman, c’est quoi un « but »?

Soudain le vent se leva et l’enfant se recroquevilla sur lui même pour ne pas avoir froid. Un instant il crut entendre sa mère lui répondre mais bien sur se dit-il, c’était impossible.

Le gland était fatigué, une journée entière qu’il n’avait pas fermé l’oeil, lui qui, d’ordinaire, aimait tant cela. C’est alors qu’il se souvint de sa promesse : surveiller. Il regarda autour de lui : Rien.

Il souffla, soulagé. Mais au même moment il perçut un grésillement. Il leva brusquement la tête et scruta l’horizon, inquiet : une mouche arrivait.

Elle n’était pas très grande, de la taille du gland tout au plus et sa figure était mangée par deux grands yeux rouges rivés sur le mimosa. Elle avait des ailes translucides très fines qui la propulsait au devant de l’enfant. Ce dernier se leva sans attendre, arracha à la branche un petit bout de bois de la taille d’un cure-dent qu’il agrippa à l’aide de ses deux mains. La mouche fonçait vers l’arbre à pleine vitesse. Elle n’avait pas encore remarqué le gland posté sur la branche tel un chevalier brandissant son épée. Quand elle le vit il était trop tard.

 

    La vitesse était trop grande et le vent dans son dos trop puissant. Elle tenta de freiner. Baissa les ailes. L’enfant était devant elle, et la considérait comme une ennemie : elle voulait pondre ses oeufs dans le cocon. La mouche tenta de dévier sa trajectoire, d’éviter le choc. Elle ne le pu.

Tel un chevalier combattant un puissant dragon, le gland, armé de son épée, transperça les ailes de l’insecte de part en part. Puis, d’une détente prodigieuse l’enfant, roula à l’extrémité de la branche pour éviter l’insecte qui alla s’encastrer dans le cocon faisant tanguer dangereusement ce dernier.

Le gland respira profondément afin de calmer les battements de son coeur qui, en ce moment ressemblait plutôt à un marteau-piqueur.

Pour la mouche, le choc aurait dû être mortel, mais les mères disposent d’un bouclier capable de les protéger aussi bien du froid que de la faim ou de la douleur, tant qu’elle porte leur enfant. Certaines seraient prêtes à tout pour sauver leur progéniture. La mouche était de celle là. C’est pourquoi elle se releva et se tourna vers le gland, cette chose infime qui avait failli la tuer, elle et ses oeufs. En réalité ni l’un ni l’autre ne combattait pour sa propre vie ; la mouche pour ses enfants, le gland pour son ami. Néanmoins, tout deux étaient animés par la même force : l’amour.

    D’une brusque initiative l’insecte projeta tout son corps en direction de l’enfant. Le boulet de canon arriva sur notre héros sans prévenir et manqua de le faire passer par dessus bord. Il se retint vaillamment à la branche, sa coquille pendant dans le vide. De nouveau il se hissa sur le rameau et fit face à la mère.

Dans sa chute il avait perdu son épée et il fallait se rendre à l’évidence : c’était peine perdue de combattre une mouche à main nue. Mais il n’abandonnerait pas, jamais.

 

    Il était sur ses gardes, n’osant pas détourner son regard de peur qu’une attaque surprise ne le prenne à revers. La mouche était à moins d’un centimètre de l’enfant et se rapprochait dans l’espoir de le coincer, mais ce dernier, effrayé, reculait sans cesse.

Soudain il rencontra quelque chose derrière lui qui se mit à bouger. Instinctivement il fit volte-face pour voir ce que c’était : le cocon.

Trop tard. Grossière erreur.

D’un puissant coup de patte la mouche déstabilisa l’enfant. Il ressentit une violente douleur, ses pieds qui glissaient, le bruit inconnu de quelque chose qui se casse, le cri de l’insecte, et soudain : plus rien.

Le gland tombait.

Il tombait à une vitesse phénoménale.

Il tombait tel il l’avait fait chaque fois.

Il tombait, emporté par son poids.

Il tombait sans pouvoir s’arrêter.

 

    C’était la troisième fois mais c’était une « fois » très différente. C’est vrai; si l’on comparait les phénomènes scientifiques et naturels, cette chute était semblable aux autres en tous points. Mais pour que la comparaison soit totale, il faudrait également prendre en compte un autre critère que l’on appellerait : phénomènes du coeur.

Cette fois-ci, le gland ne tombait pas à l’aveuglette. Au fond de lui il savait tout; il savait ce qui l’attendait. Il savait qu’au sol il n’y avait rien pour stopper sa chute, que ce n’était qu’un désert où viendrait bientôt se mêler ses ossements.

Il savait qu’il avait échoué dans sa tâche, que la chenille allait périr par sa faute, par son manque de prudence, parce qu’il avait fait une promesse qu’il ne pouvait pas tenir.

Mais surtout, il savait qu’il ne reverrait jamais plus ses amis; la chenille, l’abeille, l’araignée…et sa mère. Il était toujours dans les airs et n’avait pas encore touché le sol mais déjà ça lui faisait mal, plus mal que la fissure dans son dos, plus mal que tout.

 

    Le sol se rapprochait inévitablement et même si le gland savait tout, cela ne l’empêchait pas d’avoir peur. Il ferma les yeux. L’enfant avait imaginé une mort brutale, rapide, mais il en fut tout autre.

Il tomba au sol dans un bruit mat que seul la nature put percevoir. Dans son dos, telle une lâche attaque, sa fissure s’ouvrit laissant échapper la vie.

« Je vais enfin pouvoir dormir…une grasse matinée à n’en pas finir. »

Tandis qu’il sombrait lentement dans le sommeil, une légère brise caressa son corps.

Se rappelant sa mère il murmura dans un dernier souffle de vie : « Maman…tu sais…j’ai enfin trouvé mon but : protéger ceux que j’aime. »

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30th juillet 2008

Le gland qui voulait devenir grand ! (4° partie)

Salut !

Voici plus d’une semaine que je suis rentrée de Bretagne (dommage) et je ne me suis pas ennuyée. J’ai notamment participé à la réalisation d’un court-métrage avec toute une équipe…je vous le montrerai sûrement.
Mais là n’est pas le sujet.

Sinon, j’ai terminé l’histoire du gland ! Mais il vous faudra encore attendre trois posts pour connaître la fin (hihi).

J’espère que cet épisode vous plaira, n’hésitez pas à critiquer : je veux progresser ! (oui…l’Araignée aurait dit: "conditionnel s’il te plaît"…mais qui dit que j’étais adulte lol…d’accord je m’égare.)

Bye et bonne lecture :)

  1. 1ere partie
  2. 2nd partie
  3. 3eme partie
  4. 4eme partie
  5. 5eme partie
  6. 6eme partie

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Le gland qui voulait devenir grand (4° partie)

 

    Pour la première fois depuis son départ le gland se retrouva seul. Il est vrai que depuis qu’il avait quitté le nid il n’avait cessé de faire des rencontres; et maintenant qu’il était livré à lui même il ne savait que faire.

Au bout d’un moment il décida de profiter de cet instant de liberté pour visiter le monde. C’est pourquoi il se mit à descendre la pente qu’il avait remarquée à sa droite. « Autant commencer par un mode facile de locomotion, se dit-il tout en observant attentivement le chemin qu’il allait emprunter : la roulade. »

 

    L’enfant tournait, retournait, toujours et encore, si bien qu’il commença à avoir le tourni. Il réalisa qu’il n’était pas habitué à se déplacer et que la nature vue d’en bas lui était totalement inconnue, étant donné qu’il avait toujours vécu accroché à une branche.

« Est-ce cela grandir : voir le monde différemment ? » Ce fut l’idée qui lui effleura l’esprit avant qu’un rondin ne stoppe sa course et permette au ciel de reprendre sa place d’observateur de l’humanité.

Epuisé, le gland s’adossa au bout de bois afin de se reposer; mais également parce que la fissure dans son dos le faisait souffrir. Il tenta bien de faire une sieste mais son esprit, en perpétuelle agitation, s’y refusa. Ses pensées sautaient de la discussion avec l’Araignée aux conseils prodigués par l’Abeille.

Durant une heure entière il se creusa la graine pour trouver un but; son but. Mais en vain. Son problème venait du fait qu’il ignorait le sens même du mot « but ». Lui, son « but » s’était de grandir mais il devait vraisemblablement trouver un « but » pour que son « but » se réalise. Pour ce petit gland s’était beaucoup trop compliqué.

A vrai dire, il avait également deux autres objectifs mais il les avait déjà éliminés pensant qu’ils ne correspondaient pas à la description faite par l’Abeille. Pour ça, il était lucide; il avait très vite compris que se plaindre et dormir toute la journée ne lui seraient pas d’une grande utilité pour grandir.

 

    Après une heure d’intense réflexion il abandonna pour se tourner vers le conseil de l’Araignée, bien plus simple à appliquer : attendre. Il ferma alors les yeux et s’installa dans une position confortable afin de passer le temps.

C’est ainsi que pour la première fois de sa vie il prit conscience de la caresse du vent sur sa coquille, des murmures des arbres à ses oreilles. Pour la première fois il réalisa que des êtres beaucoup plus petits que lui (eh oui !) existaient sur et sous la terre ferme. Pour la première fois enfin, il comprit que, même si l’Araignée ou l’Abeille n’étaient pas à ses côtés, il n’était pas seul, qu’il n’était ni un noyau ni le centre du monde mais une miette, une poussière dans un tout immense.

 

    Sa méditation fut soudain stoppée par un bruit étrange bien qu’il ne fut pas inconnu : le frottement d’une chose ou d’un être contre des feuilles. Ce n’était pas les imperceptibles paroles du vent; ça se rapprochait. Ce n’était pas le déplacement gracieux et fin d’une fourmi qui avance méthodiquement; c’était un son trop grossié.

Qu’est-es-ce ?

Intrigué et curieux il rompit la sérénité du lac de bien-être dans lequel il s’était plongé et ouvrit les yeux.

Le bruit cessa.

Devant lui se tenait une chenille d’un beau vert, quelques centimètres de long, soit la surface du gland dépliée en une ligne droite. Il avait sur la tête de courts poils qui lui donnaient une allure de Punk. L’insecte fixait l’enfant comme s’il n’avait jamais rencontré pareille être; ce qui, en y repensant, était fort probable, étant donné que peu de glands décident sur un coup de tête de sauter de leur arbre pour partir en quête d’aventure.

« Que-fais-tu? Demanda la chenille étonnée.

  • Je grandis, expliqua l’enfant comme si c’était une évidence. »

 

    Ils restèrent ainsi un moment, le gland à attendre; la chenille à observer. Finalement cette dernière fit remarquer :

« Cela fait parfaitement une demi-heure que je te fixe, et une chose est sûre : tu n’as pas pris un pouce.

  • Je sais…répondit l’enfant décu avant que l’adulte caché au fond de lui ne se ressaisisse et déclare, mais je grandis mentalement ! »

La chenille acquiesça, émerveillée devant une pensée si profonde, venant d’un petre aussi minuscule qu’un gland, que jamais il n’aurait cru capable de prononcer de telles paroles.

En vérité l’enfant n’avait pas du tout saisis le sens de la phrase qu’il venait de dire; il répétait simplement ce que sa mère avait déclaré avant son départ.

Peut-être est-ce cela grandir : reproduire les faits et gestes des aînés…

 

    L’insecte n’avait pas bougé, toujours immobile en face du gland. Néanmoins son regard s’était détourné pour se poser sur l’ange de la nature. De magnifiques ailes rayonnantes comme un arc-en-ciel, élevant leur élue sur un nuage de grâce et de beauté, une danse aérienne dont le charme et la sensualité auraient séduit n’importe quel homme . Enfin, deux antennes droites et grandioses, tendues telles les cordes d’un arc imaginaire dont la flèche serait pointé vers le coeur de ses admirateurs. Rien d’autre à dire…un archange.

 

    La chenille se retourna vers son nouvel ami et lui murmura dans une confidence :

«  N’est-elle pas exceptionnelle ? Je n’ai, de ma vie, jamais vu de papillon d’une telle splendeur. Tu sais, au début je ne savais pas ce qui m’arrivait, en fait c’est tellement simple : j’en suis fou amoureux. »

Mais le gland ne comprenait pas; n’ayant jamais éprouvé une quelconque affection pour qui que ce soit. Peut-être était-ce cela grandir : aimer quelqu’un d’autre que soi.

« Pourquoi ne vas-tu pas la voir alors ? Tu t’approches, tu lui dis la même chose qu’à moi et c’est bon…tu crois pas ? »

Cependant la chenille n’était pas du même avis :

«  Mais non ! Que crois-tu ? Qu’un ange tombé du ciel irait flirter avec une chose informe, un être gluant, rampant sur le sol, alors qu’elle… elle est… elle est fantastique ! Le fleuron de la création! Et puis elle, elle vole… Je ne la mérite pas, je ne suis qu’un monstre. »

De nouveau ses yeux se reportèrent sur sa princesse, il lui souriait d’un triste sourire. Un sourire résolut à aimer d’un amour unique…

 

    « Tu as raison. » L’insecte dévisagea son interlocuteur, ahuri. « C’est vrai; qui voudrait pour compagnon d’une être qui baisse les bras dès le premier obstacle, dont l’amour est si faible qu’il ne lui procure même pas la force d’aller de l’avant. Dans ce cas là oui : elle ne prêtera aucun intérêt à cet individu insignifiant. »

La chenille courba le dos, rentra la tête entre ses épaules, déjà prête à partir, pensant la partie perdue d’avance. Puis il se retourna, tiré du puits du désespoir par la voix du gland :

« Mais s’il y a une chose que j’ai appris de mon voyage c’est de reconnaître quand je suis dans le tort. Et là j’ai faux, et toi aussi. Si j’ai bien compris tu l’aimes à la folie, tu serais capable de décrocher la Lune si, comme elle, tu avais des ailes. »

La chenille se rapprocha de l’enfant et s’assit à ses côtés :

« Mais comment voler vers elle alors que je suis enchainé à cette terre ?

  • Fait comme moi : mue ! »

L’insecte le fixa les yeux grands ouverts : « Tu mues ?

  • Oui regarde »

Le gland se leva du rondin contre lequel il était adossé et lui désigna la fissure dans sa coquille : « Là ». La chenille observa, septique sur la véracité des paroles : un gland ne mue pas. Néanmoins il ne chercha pas à contredire l’affirmation, trop occupé par son problème, et poursuivit : « Seulement c’est dangereux. Tu n’imagines sûrement pas tous les prédateurs qui guettent la transformation de la chenille en cocon. La mouche par exemple ! Elle profite de notre vulnérabilité pour pondre ses oeufs, qui, pour se développer, dévorent notre chair petit à petit. Non, tu n’imagines pas du tout… »

 

    C’est vrai, le gland n’avait aucune idée du danger de muer. En réalité il ne comprenait pas vraiment ce qui ce passait. Il ignorait la raison de la peur de son ami, bien qu’il lui en ai expliqué la cause, et il ne ne percevait même pas le sens exact de ses propres paroles qu’il trouvait beaucoup trop réfléchies.

De plus cela l’étonnait fortement qu’il prête autant d’attention à une chenille en détresse. Auparavant jamais il n’aurait cherché à élucider ses problèmes, il s’en serait moqué, comme du reste. Alors pourquoi ? Pourquoi aujourd’hui s’était-il mis en tête d’aider cet individu qu’il connaissait à peine ? Dans quel but ?

 

    Après le discours de l’insecte, le gland rétorqua : « Ta peur serait-elle plus grande que ton amour ? »

La chenille le regarda, interloqué. Pas une fois il n’avait pensé observer la question sous cet angle. Le gland poursuivit aussitôt : « Je t’aiderai ne t’inquiète pas. Je veillerai à ce que rien de fâcheux ne t’arrive. »

L’insecte plongea alors son regard dans ses yeux : « Tu en es sûr ?

  • Je te promets que je ferai tout pour te protéger. »

 

    C’est ainsi que nos deux compagnons se levèrent et partirent ensemble en direction du plus proche arbre où la chenille pourrait tisser son cocon.

A peine s’étaient-ils mis en route que l’insecte déclara : « Tu as raison : je l’aime à en mourir. »

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16th juillet 2008

Solitude

Salut !

La remise des prix s’est bien passée. Je crevais de chaud mais ça en valait la peine : 6 prix.

J’ai eu les résultats du brevet le soir même : mention très bien avec environ 17,6.

Sinon, je suis en ce moment même en Bretagne ! C’est super, il fait beau ! J’ai néanmoins réussi à vous écrire un poème en accrostiche (un mot est lisible en verticale) après un petit coup de solitude (eh oui ça arrive même en vacances). Un de mes écrits portant  déjà ce nom mais bon…

Enfin, j’espère que ce poème vous plaira,

Bye et bonne lecture.

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Solitude

Soudain surgit le vent, enfant de la colère,

Oublié de la création. Contre les hauts récifs,

La vague de sa rage éclate sur la pierre.

Invisibles crocs d’or d’un chien si agressif,

Tailladant le vide de ses larmes tranchantes.

Un instant il rêve d’être embrassé un jour,

Déambule dans un monde où son désir le hante,

Epuisé de vivre sans le moindre "bonjour".

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