3rd avril 2008

Changeons !

Salut !

Vacances -2 ! Et même si je vais devoir beaucoup travailler pour le brevet blanc, ça remonte le moral; surtout que je les commence super bien…enfin ça je vous en parlerai la semaine prochaine…

Sinon ça y est, il y a quelques jours, j’ai passé mon A2 d’allemand, les résultats en Mai/Juin…

Et hier j’ai pas été en cours le matin, pour cause, j’avais un championnat d’escalade. C’était fatiguant, stressant aussi (pas facile quand on transpire des mains avant même d’avoir commencé à grimper) mais je suis assez contente de moi car je suis arrivée 7 sur 22 dans la catégorie minimes.

Bon, maintenant ce qui vous intéresse : mon nouveau poème.

Je l’ai écrit le week end dernier mais quand je l’ai commencé, je ne pensais pas qu’il allait être ainsi. Je crois que c’est ce côté là du poème qui a plutôt déplu à mes parents…mais qu’importe !

Bonne lecture :)

__________________________________________

Changeons

 

On vole tout son sang, vampires de la Terre,
Dans nos mains coule l’or, cette pure noirceur,
Qui emplit lentement notre âme et notre coeur.
Serais-je malgré moi cet être de pierre ?

 

Qu’attendons-nous ? Tuons la ! La marche funèbre
Est en route, déjà! Le poison se répand,
Notre main est levée, d’elle sa vie dépend.
Serais-je malgré moi ce démon des ténèbres ?

 

Demain serait-il donc un monde empli de haine,
Où le présent serait notre propre ennemi,
Car l’irréparable, hier nous aurions commis ?
Mon seul crime, pourtant, fut de naître humaine.

posted in Poèmes | 6 Comments

26th mars 2008

Le gland qui voulait devenir grand !

Salut !

Les week-end de trois jours, c’est rare et super ! Outre les devoirs où j’ai pu m’avancer, j’ai surtout passé ma troisième étoile ! Un vrai bonheur ! Malheureusement il ne faisait pas très beau et la soirée d’observation a été reporté. Mais il a neigé ! Quelques flocons simplement mais c’était fantastique !

Sinon je vous présente aujourd’hui la première partie d’un conte que je suis en train d’écrire. J’espère que cela vous plaira.

Bonne lecture !

  1. 1ere partie
  2. 2nd partie
  3. 3eme partie
  4. 4eme partie
  5. 5eme partie
  6. 6eme partie

 

________________________________________________

Le gland qui voulait devenir grand !

 

    Il était une fois un petit gland, de la taille d’un doigt d’enfant, qui vivait accroché fermement aux branches de sa mère. Parmi la multitude de fruits suspendus à l’arbre il n’en existait pas de plus capricieux ni de plus fainéant. Il passait sa journée à somnoler au soleil et à discuter paisiblement avec ses congénères.  Jamais il ne faisait d’ efforts, pourquoi donc ? Sa mère le nourrissait et le protégeait grâce à son feuillage. Il menait la belle vie…ou plutôt : il glandait.

Pourtant il se plaignait sans cesse. Il se plaignait de recevoir trop de vent, il se plaignait que les rayons du soleil ne l’atteignaient pas assez, il se plaignait lorsque des gouttes d’eau le mouillaient…il se plaignait. On aurait pu croire que sa seule occupation était de dormir et de se plaindre, mais nous nous serions trompé.

En réalité, il n’était obsédé que par une chose : devenir grand.

C’est pourquoi, un jour que son esprit était obnubilé par son complexe, le petit gland se tourna vers sa mère et lui dit : « Maman, je veux devenir grand. » Le chêne le dévisagea, choqué par de telles paroles si peu respectueuses : « Il en est hors de question mon fils, mais quelle idée saugrenue ! »

L’enfant fixa sa mère, sans broncher, avec néanmoins sur le visage un air un peu plus abattu et il répéta comme si nul ne lui avait répondu : « Maman, je veux devenir grand ! »

Alors l’arbre se pencha vers son fils énervé : « Jamais, jamais tu n’es content de quoi que ce soit ! N’es-tu donc pas satisfait de ce que tu as ?

-  Si, si bien sur, répondit l’enfant en pleurnichant, mais je ne suis pas heureux de ce que je suis : je veux être grand. »

La colère du chêne était retombée, le gland le regarda, attendant une réponse qui ne venait pas. Le visage de sa mère était impassible : l’enfant comprit qu’elle réfléchissait. Un léger sourire apparut alors : il espérait qu’elle allait le faire grandir.

Cependant lorsqu’elle reporta son attention sur lui, il n’y avait sur ses traits aucune trace de la résignation d’un être qui cède aux caprices de son fils; mais au contraire, le regard serein de quelqu’un qui a murement réfléchi sa décision.

« Alors soit, dit-elle simplement, grandis. »

L’enfant ouvrit de grands yeux, étonné par ce rapide consentement; mais au lieu de se sentir pousser comme il s’y attendait, il fut soudain violemment secoué. Entre deux soubresauts il réussit à jeter un coup d’oeil à sa mère, et à son regard effrayé le chêne répondit juste : « Va ! Et grandis mon fils ! »

L’arbre se déhanchait d’avant en arrière, de droite à gauche, remuant vigoureusement ses branches tel un chien qui s’ébroue. L’enfant demanda d’une voix tremblotante : « Comment ? »

Soudain une violente secousse lui fit lâcher prise et il vit rapidment l’arbre s’éloigner de lui tandis que le vent l’emportait au loin. Il eut seulement le temps de percevoir la dernière phrase de sa mère : « Deviens grand dans l’âme et tu deviendras grand dans le corps ! »

posted in Contes | 2 Comments

13th mars 2008

Enfant de la Terre

Salut !

Voiçi mon dernier poème, j’en ai eu l’idée quand j’allais au chant un soir…mais bizarrement il n’y avait pas la lune lol ;)

J’ai essayé de respecter la consonne d’appui et l’alternance des rimes masculines, féminines. Mais je ne sais pas si j’y suis bien arrivé, j’irai demander à ma prof de français…

Voilà, bonne lecture !

 

Enfant de la Terre.

 

 

Quel sourire innocent ! Quel lumineux croissant !

Premier visage de cet enfant naissant.

Une nuit il sortit du ventre de sa mère,

Illuminant la vie de son puissant père.


« Je tourne autour de toi, regarde moi Papa !

Vas-y, attrapes moi ! Tu ne le pourras pas ! »

Sa frimousse ronde montrait bien l’innocence,

La pureté d’un être exhibé sans défense.


Le jour se fit alors et il comprit enfin,

Que son intimité en ce jour prenait fin.

On viola son corps, piétinant sans comprendre,

Ses contours dénudés trop désireux d’apprendre.


Contre un peu de répit son père l’a donné,

Entre nos mains d’homme, pauvre jouet des damnés.

Etre observé était sa destinée fatale,

Ceci fut la raison de son visage pâle.


Lentement il prit peur de ces curieux regards,

Et de ces recherches, toutes à son égard.

Il se réfugia dans l’abîme d’un rêve,

Espérant que ses maux connaîtraient une trêve.


Alors il disparut sous le drap de la nuit.

Etait-ce donc la fin de tous ces ennuis ?

Quel triste sourire ! Vérité qui dérange !

Dernier visage, du protecteur, notre ange.

posted in Poèmes | 6 Comments

6th mars 2008

Simplement pour te dire…

Salut !

Oui je sais, ça fait deux semaines que je n’ai pas posté, désolé, mais je n’ai plus de textes "en réserve"…gros problème ;)

Je pense donc que je ne vais plus pouvoir tenir le rhytme d’un texte par semaine…enfin, on peut toujours essayer.

Sinon, voici mon dernier poème, un peu long avec ses quarante vers.  Je suis enfin arrivée à alterner correctement rimes féminines et maculines, la prochaine fois j’essaierai la consonne d’appui ;)

Quand vous le lirez, regardez le seulement s’il vous plait d’un point de vue littéraire ;)

Voilà, bye.

 

 

Simplement pour te dire…


Au bout de deux ans, toujours aveugle et sourd,
Aux cris et maux du coeur, à mes poèmes d’amour,
N’as tu pas remarqué mes sourires avides ?
-Je dois te l’avouer ils étaient bien timides. -

C’est la première fois que j’ai perdu l’espoir,
J’ai tout abandonné si tu tiens à savoir,
Jamais je n’oublierai, ce serait une injure,
Je m’en souviendrai, crois moi je te le jure !


Tu n’avais pas compris; mon amour, ma douleur,

Que c’était toi même l’essence de mes pleurs.
Rappelles toi jeudi: mon coeur telle une pierre,
Lourd de ma tristesse…c’était l’année dernière.

Tu m’avais demandé quelle était la raison;
Je n’avais pas osé, aujourd’hui je réponds :
Toi. Car mes sentiments, guidant l’aiguille folle,
De mon coeur tourmenté te désignaient pour pôle.

Mon amour inconscient, près de toi me poussait,
Tel un blizzard sournois qui venait m’embrasser.
Perdue, j’errais longtemps dans ce désert de glace,
Comprenant que jamais je n’y aurais ma place.


L’espoir de lumière n’était qu’une illusion,

Le besoin le désir, d’une folle évasion.
Mon rêve de soleil n’était qu’une chimère,
Tous les jours te voyant, enchaînée à ma Terre.


Un an j’ai cultivé un arbre, mais en vain,
Jusqu’à l’éclosion des fruits de mon chagrin.
De mon jardin secret mes larmes bien trop mûres,
Sur le sol tombèrent, abattant mon armure.

Ce lourd poids qui toujours à mes branches pendait,
Je sentis, soulagée, sous la pression céder.
Mes sanglots chutèrent, tel au sol une pomme,
Par la gravitation…ou par amour d’un homme.


Pourquoi donc te mentir ? Oui; tu m’as fait souffrir,

Cependant grâce à toi des fleurs ont pu fleurir,
Et tout au fond de moi je suis reconnaissante,
Que tu ais fait murir une femme naissante.


Longtemps je me suis tus, au fil de mes mots,
Cachant mes sentiments, dissimulant mes maux,
Les divulguant à peine à une feuille blême.
Aujourd’hui j’ose; Yann : je te dédie ce poème.

 

posted in Poèmes | 5 Comments

21st février 2008

La Nuit des Temps de Barjavel

Salut !

Demain je pars au ski !  Mais avant, je voulais tenir ma promesse de vous parler d’un livre qui m’avait boulversé. Alors aujourd’hui pas de poèmes ni d’histoires…

Devinez quel livre? Tricheurs vous avez regardé le titre ;)

Enfin..entrons dans le vif du sujet. De ce livre, mon père m’en avait déjà parlé avant que je le lise, La Nuit des Temps…un titre qui fait un peu rêver, magique, mystérieux, de quoi se demander pourquoi l’auteur, Barjavel, a choisi ce titre. Je ne vous le dis pas, car mon but dans ce post n’est pas de vous raconter le roman mais simplement de vous donner envie de le lire (si vous ne l’avez pas déjà fait…).

La couverture aussi m’a beaucoup accrochée, toute aussi entourée de magie que le titre :

Bon, j’avoue qu’il faut d’or et déjà aimer, ou du moins accepter, de lire de la science-fiction. M’enfin…

Ce livre, je ne suis pas allée le chercher à la bibliothèque en me disant "vas-y ça va être super !" . Non, car je devais le lire pour le cours de français, et les livres donnés par les profs, j’en suis toujours méfiante…

Mais ce que mon père m’avait déjà raconté m’incitait plutôt à croire qu’il n’était pas si mal, chose importante quand le livre fait 400 pages ;)

Non je ne suis pas fénéante, j’aime beaucoup lire et la longueur ne m’effraie nullement, mais il est important qu’un livre plaise.

Quand un matin je l’ai ouvert, j’avais décidé de ne pas en faire le résumé, pour l’apprécier au maximum.

Je savais déjà (et je ne vous en dirais pas plus) qu’il était question de scientifiques étudiant le relief sous-glaciaire qui découvraient par hasard un émetteur sous la glace. Le monde entier allait alors se mettre à creuser vers le mystère.

J’ai commencé à lire le livre, et durant deux jours je ne l’ai plus vraiment laché,  l’après midi et le soir il  était entre mes mains.

Ce roman est un mélange de reportage de l’avancée des travaux dans la glace, une critique du monde durant la Guerre-Froide (dire que je l’ai lu avant de faire ce chapitre en histoire…) et deux histoires d’amour qui se croisent entre le présent et le passé.

Ce n’est pas vraiment un livre d’action où le héros combat d’immenses armées, l’histoire est "calme" malgré les nombreux rebondissements. Je ne me suis jamais ennuyée, on en apprend sans cesse et le suspence est toujours présent.

Je veux dire par "calme", que le style d’écriture, tourné plus vers la narration des actions que des actions elles mêmes est plutôt lent. Malgré tout, deux passages allèrent très vite, et je vais vous parler d’un (celui m’ayant bouleversé jusqu’à une heure après la fin du livre), qui est tout simplement le dénouement du roman (mais ne vous inquiétez pas je ne vous en direz rien, juste ce que j’ai ressenti).

__________________________

Vous savez, durant tout le roman, on se fait une idée, on y croit, il ne peut pas y en avoir d’autre, on n’y pense même pas….

Mais quelques questions subsistent, comme le fameux, pourquoi ?

On n’y prête pas trop attention, des choses plus importantes ce n’est pas ce qui manque. On s’en moque un peu, on se dit que c’est comme ça…

Mais arrivé un moment, alors que l’action bat son plein, on décèle une infime possibilité de comprendre, on cherche. Et au milieu de tout ça, alors que l’on essaye de trouver la réponse à une petite question qui nous turlupine depuis le début, une autre possibilité surgit, trop folle, trop invraisemblable, mais on en cherche la preuve. Et tandis que l’on dévore les pages de plus en plus vite pour comprendre; la petite idée impossible devient possible. Tout s’imbrique….

On a compris, on est heureux, un peu déstabilisé, mais quelle importance, on a  compris, on connait la vérité, on espère qu’elle changera tout….

Soudain un nouveau problème surgit, on se raccroche à notre idée, à celle qui peut tout bouleverser…s’ ils savaient…

Mais c’est comme si on reçoit un coup, une pierre en pleine figure, on lache prise, tout s’écroule, notre espoir s’envole et nous on tombe…

__________________________

Voilà, si désormais vous n’avez pas envie de lire ce livre, mon post n’aura servi à rien…

Bye et bonne lecture à l’occasion ;)

 

posted in Livres | 13 Comments

13th février 2008

Le retour du Prince

Salut !

Quoi, dans le seigneur des anneaux c’est le retour du roi normalement ? Pas grave, moi c’est du prince… ;)

Et vous savez quoi… je suis en vacances !!! Et j’aurai jamais cru avoir tant de choses à faire ! Mes parents sont pas spécialement contents de m’emmener à droite à gauche, mais moi j’en suis ravie :) . Bah oui, le chant, l’astronomie (et en passant j’ai eu ma deuxième étoile !)

Enfin, je vous présente un poème que j’ai écrit hier soir, accompagné d’une photo prise par moi même, j’espère qu’il vous plaira.

Bye et bonne lecture.

 

Le retour du Prince.

 

Regardez l’horizon, le prince est de retour !
De l’océan de sang, il surgit brusquement,

Et ses chevaliers blancs, fidèles et vaillants,
Soudain à tire-d’aile accourent vers le jour.


Il réveille en chacun le sourire endormie,
Mais même si on l’admire, on n’ose l’observer
Qu’à travers un miroir. Et la majorité
Détourne le regard en citoyens soumis. 

Etincelant de gloire il commence à gravir,
La tour de son royaume aux marches de saphir.
Mais arrivé au zénith, un salut à la foule,
Et déjà il doit partir. Pourquoi le temps s’écoule ?


Pourquoi doit-il mener tous les jours cette guerre,
Contre les ténèbres et la faux de lumière ?
Pourquoi devoir partir, nous laisser seuls, encore ?

Nous rêvons au retour du Prince au manteau d’or.

posted in Poèmes | 3 Comments

4th février 2008

J’ai l’espoir

Salut !

Ce week end j’ai pas eu le temps d’écrire, je devais réviser pour une épreuve commune de Maths…Mais la semaine prochaine je me rattraperai, car sinon je vais arriver à cours de texte, ce serait une horreur !

Sinon je vous présente aujourd’hui un poème que j’ai écris il y a une semaine, sur le thème de l’espoir, comme vous pouvez vous en douter. Je suis contente : enfin un poème sur ce sujet qui se concrétise car deux autres avaient été tenté sans succés.

Voilà, qu’en pensez vous?

Bonne lecture, bye :)

______________________________________________

 

J’ai l’espoir

 

Malgré tant de guerres, conflits inutiles,
Tant de sang qui coule, de raisons futiles,
Moi je continue à croire en la paix : j’ai l’espoir.


Face à la vérité, que toujours on nous ment,
Et que sans cesse on jongle avec nos sentiments,
Moi je continue à croire en l’amour : j’ai l’espoir.

 

Dans un monde blessé par l’égoïsme d’un être
Qui voit, les yeux bandés, sa terre disparaître,
Moi je continue à croire au futur : j’ai l’espoir.

 

Contre la réalité sur laquelle s’échouent,
Et viennent s’éteindre nos désirs les plus fous,
Moi je continue à croire aux rêves : j’ai l’espoir.

 

Effaçons nos larmes, faisons nous un sourire,
Oublions le mal que l’on nous fait subir,
Moi je continue à croire au bonheur : j’ai l’espoir.


Et face aux batailles, entre bonheur et peine,
Entre rêves et réel, et entre amour et haine,
Je brandis une arme, celle de paix : l’Espoir.

posted in Poèmes | 9 Comments

28th janvier 2008

Je suis…

Salut !

Ce week end j’ai enfin pu observé les étoiles ! :) C’était super à part mes mains gelées lol.

Sinon je vous présente un poème que j’ai écrit le week end dernier ( je vous avais dit que j’avais eu pas mal de temps pour écrire ;) )

Pour la première fois c’est une ode, j’espère qu’il vous plaira.

Bonne lecture !


 

Je suis…

 

Je suis ours, être solitaire,
Mon seul et unique adversaire

Est l’homme. Toujours il me traque,
Sans aucun respect. Moi j’attaque.

 

Je suis une fleur si fragile,
Que les hommes veulent dociles,
Mais qui ne montre sa beauté,
Qu’à ceux pouvant la mériter.

 

Je suis une envoutante flamme,
Que les hommes ont capturés,
Sans réussir à la dompter,
Parce qu’avant tout je suis femme.

 

 

 

 

posted in Poèmes | 4 Comments